Avec 2 millions d’usagers réguliers et un marché du cycle en hausse de 25 % depuis 2019 , le vélo électrique devient incontournable. Mais comment les collectivités s’adaptent-elles à cette transformation ? Quels avantages concrets pour les habitants et les finances publiques ? Décryptage d’un modèle qui s’impose dans toute la France.
Pourquoi la location longue durée explose ? Le vélo électrique s’est imposé comme une alternative crédible à la voiture, notamment grâce à :
Un coût d’utilisation réduit : Un vélo électrique loué coûte 6 fois moins cher qu’une voiture thermique (500 €/an contre 3 500 € pour une voiture) (source ).Un impact écologique positif : Un vélo électrique émet 25 fois moins de CO₂/km qu’un véhicule thermique, contribuant aux objectifs de neutralité carbone fixés pour 2030 . (source )Un accès facilité pour tous : 60 % des trajets domicile-travail dans les villes équipées de pistes cyclables sont déjà effectués à vélo. La location permet de démocratiser cette pratique sans imposer un investissement lourd aux usagers.Mais acheter un vélo électrique reste un coût important : jusqu’à 3 000 € pour un modèle performant . Avec la suppression des aides à l’achat en février 2025 (source ), les collectivités doivent proposer des alternatives accessibles.
👉 La solution ? La location longue durée (LLD) , qui permet aux usagers d’accéder à un vélo pour 50 €/mois en moyenne, avec entretien et assurance inclus.
Comment les collectivités adaptent-elles leur offre ? 🚴♂️ 1. Des abonnements flexibles et accessibles De nombreuses collectivités ont lancé des programmes de location longue durée pour répondre à la demande croissante.
Les villes telles que Grand Reims (Transdev), Dijon (Divia Vélo), Thonon (RATP Dev) et Lorient (RATP Dev) ou encore Bordeaux (TBM) ont mis en place des services de location avec des tarifs attractifs, tout en proposant des garanties à leurs usagers par le biais d’un partenariat avec Tulip.
Résultats : Un accès démocratisé à la mobilité douce et une adoption croissante de ces services, tout en soulageant leur équipes, par le biais de solution d’assurance simplifiée comme Tulip.
🏗 2. Des infrastructures adaptées pour un usage massif Les villes investissent dans des stations de vélos partagés et des garages sécurisés pour encourager l’intermodalité.
Exemple : La région Grand Est a déployé 52 stations de vélos en libre-service près des gares pour faciliter les trajets domicile-travail (source ). Résultat ? Une augmentation de 30 % de la part modale vélo sur les trajets courts (moins de 5 km).
📲 3. Des outils numériques pour simplifier l’accès Pour fluidifier la gestion des vélos et améliorer l’expérience utilisateur, plusieurs plateformes numériques sont possibles :
Lokki : Permet aux collectivités de gérer facilement les locations, réduisant les coûts administratifs.Ibili : Offre un suivi en temps réel des flottes de vélos, optimisant leur disponibilité.
Un modèle économiquement viable pour les collectivités Les collectivités adoptent ce modèle non seulement pour répondre à une demande croissante, mais aussi pour optimiser leurs budgets.
1. Moins de dépenses publiques Plutôt que de subventionner directement l’achat de vélos (coût élevé et impact limité), les collectivités privilégient la location, qui permet un retour sur investissement rapide .
2. Une gestion optimisée des flottes Un vélo partagé peut remplacer jusqu’à 5 voitures individuelles , réduisant ainsi les coûts d’entretien des infrastructures routières et de stationnement.
3. Une attractivité renforcée Les villes qui investissent dans des offres de location attirent une population active, soucieuse de son impact environnemental. Strasbourg a ainsi économisé 8 millions d’euros entre 2023 et 2025 en remplaçant 20 % de sa flotte municipale par des vélos électriques en leasing (source ).
Vers une généralisation du modèle à l’horizon 2030 ? Avec des initiatives toujours plus innovantes, comme les vélo-stations autonomes à énergie solaire , la location s’impose comme un pilier de la mobilité urbaine .
Les prochains défis ? Standardiser ces offres sur tout le territoire et intégrer la location dans les plans climat des collectivités pour accélérer la transition écologique.
En 2030, la part du vélo pourrait atteindre 30 % des trajets en ville , contre 5 % aujourd’hui .
Et vous, êtes-vous prêt à passer à la location ?